La peau sensible rougit car elle réagit au contact d’agents externes tels que le froid, la chaleur, la sécheresse, les UV ou encore la pollution.

Toutes les peaux réagissent à ces agents externes, mais leur seuil de tolérance n’est pas le même. Les peaux sensibles ou réactives vont déclencher une réaction de type inflammatoire : elles rougissent plus vite et plus souvent que d’autres car leur fonction de barrière est diminuée.

L’inflammation en question 

 

La rougeur apparente du visage traduit une réaction plus profonde appelée inflammation. C’est une réaction naturelle du corps humain contre un corps étranger. Elle est présente dans tous les tissus vivants qui sont irrigués par des vaisseaux sanguins, comme par exemple la peau.

La réaction peut se manifester par une sensation de rougeur, de chaleur, de douleur ou par un gonflement.

Elle se déroule par étapes successives faisant intervenir les cellules du système de défense de l’organisme ainsi que des cellules « médiatrices » qui jouent les entremetteuses.

Une réaction en chaîne 

 

Lorsque qu’un évènement ou une substance est identifié comme agresseur, la peau sensible va envoyer des messages d’alerte : des cellules médiatrices (histamine, cytokines…) vont alors s’activer. Ces cellules sont des précurseurs de la cascade inflammatoire et vont entrainer un gonflement des vaisseaux sanguins.

Le débit de sang ainsi augmenté permettra :

  • d’évacuer les cellules détruites et les toxines libérées,
  • d’apporter les cellules de combat sur le site de l’agression.

Le gonflement des vaisseaux entraine tout naturellement une rougeur localisée et une sensation de chaleur. Cette cascade inflammatoire s’accompagne également de sensations de démangeaisons et de picotements.

Les peaux sensibles ou réactives étant plus fragiles face aux agents externes, elles sont plus propices à ce type de réaction en chaîne.